5 erreurs courantes en gestion de projet
5 erreurs courantes en gestion de projet
Voici 5 erreurs courantes en projet, à différentes étapes d’avancement.
1. Une phase d’avant projet mal préparée (valable aussi pour la planification)
Tout ce qui est négligé ou non réalisé pendant la phase d’avant projet risque de nous poursuivre tout au long de celui-ci. Le chrono est lancé, les ressources bientôt mobilisées… le temps de la réflexion, les hésitations ou les tergiversations ne nous seront plus accordés pendant la réalisation, voir pendant la planification.
Une étude de faisabilité mal préparée peut conduire à se rendre compte, finalement, qu’il est difficilement possible, voir impossible, de conduire en interne une partie du projet. Réaliser un cahier des charges et choisir un prestataire en catastrophe compliquent grandement la tâche.
2. Se mettre à dos les réfractaires
Sur les projets stratégiques ou fortement transverses, la direction a-t-elle communiqué sur l’importance du projet au sein des services ? Raison d’être, vision, appui du projet, etc ?
Si non, l’investissement de l’entreprise pour facilité le projet ne sera pas forcement au RDV, voir pire que ça
3. Les conflits avec les directions opérationnelles
Les équipes ne tombent pas du ciel. Pour habiller Jacques, on va devoir déshabiller Paul et donc, réduire l’effectif de certaines directions opérationnelles.
Si le chef de projet et l’équipe ne sont pas officiellement présentés et affectés, des conflits naitront avec les responsables opérationnels au sujet des besoins RH.
En cas de retard ou de recrudescence d’activité opérationnelle… où ira la priorité si les équipes sont tiraillées entre le chef de projet et leur manager qui réalise leur bilan annuel?
4. Le nouveau projet en guise de grenade
- « Au fait, on travaille sur le déménagement du service commerciale depuis 4 mois, ils emménagent sur un nouveau site dans 15 jours.
On fait comment pour leurs PC et leurs téléphones… ils pourront toujours se connecter sur la CRM, à la messagerie, aux partages réseaux, etc. du siège et conserveront leurs numéros de fixe ? »
- « Oui bien sure, dans 2 mois tout sera en place, le temps de commander, installer et relier un central téléphonique au siège, commander les lignes chez l’opérateur et vérifier auprès de l’éditeur de CRM si cela est possible ou trouver une alternative, de commander un serveur pour le site, etc.
Les 30k€ minimum nécessaires sont bien évidement prévus au budget, non ? »
Imaginer la crise au sein de l’entreprise (cas réel).
« Refiler » un projet, ou partie de projet, après la planification ou en cours d’exécution termine toujours mal.
« Ca commence lundi, c’est à rendre pour le 15 ! Débrouilles toi ! »
5. Perdre l’expérience
Beaucoup d’entreprises n’ont pas la culture de la clôture projet ou du post mortem. On fait la recette… merci tout le monde, au revoir, on ferme.
Pas de débriefing, pas de transmission de compétences au sein de l’équipe. Ce qui a été appris, les erreurs commises, ne profiteront qu’à la personne concernée et non à l’équipe ou à l’entreprise. Sur de prochains projets, on réinventera le fil à couper le beurre.
Bonsoir,
je travaille dans une société de BTP, je travaille sur un projet d’instauration d’un tableau de bord de gestion des projets pour le contrôle des charges j’aimerai que vous m’aidiez un peu me donner quelque astuces pour pouvoir démarrer avec des bases solides.
je compte sur votre retour